allez allez
petit à petit, ça avance encore un peu.
j'ai fait des courses après le psy, j'avais exactement cinq choses à acheter (antigel pour la voiture, foie gras, gateau au chocolat, mandarines, litchis, et j'avais oublié, sur ma liste, du beurre); je suis revenue avec 80 euros de courses. et oui... pfff
et c'est pas à cause du foie gras, j'ai pris un truc bas de gamme pas cher, juste pour la forme!
peu importe, ce que j'ai pris me convient et n'était pas inconsidéré.
le psy a été sympa et m'a rassurée. j'ai pas arrêté de parler comme une pipelette, je n'avais jamais fini, signe d'angoisse sous jacente en principe. je me suis mise à pleurer quand j'ai réalisé que si ça se trouve, pdfa ne donnerait pas suite, j'ai réalisé à quel point il était important pour moi que tout se passe en janvier, au pire en février, et sinon, qu'il faudrait tout reporter à mai ou plutôt juin.
ça peut paraître complètement idiot de l'extérieur, mais c'est lourd de sens: je voudrais au maximum éviter que l'enfant naisse en décembre ou en janvier qui sont bien trop "chargés" pour moi (anniv de ma mère + le mien, je déteste cette période juste pour ça), et je n'ai pas envie que l'enfant arrive à un moment où je me sens particulièrement lourde, et surtout "happée" malgré moi, eet même si je lutte âprement contre; je sais que je ne gagne jamais assez. ce serait même très bien qu'il ne naisse pas non plus en novembre puisque cest le moment où je commence à m'inquiéter de la fin de l'année et que ça commence à me travailler à mon insu.
pour en revenir à pdfa, le psy m'a dit qu'il n'avait pas l'air d'être du genre à parler dans le vide, et qu'il m'avait écrit des emails quand même particulièrement sérieux et impliqués, qu'il y avait donc peu de chances pour qu'il ne donne pas suite, mais qu'en revanche, très probablement, ça devait le travailler car au fond, ça lui est plutôt tombé dessus (il a écrit texto que je le prenais au "dépourvu"); qu'il lui fallait donc un peu de temps.
j'aime pas qu'on me rassure d'habitude parce que j'ai toujours l'impression que c'est "pour de faux" et pour me faire plaisir, mais là, ça sonne plutôt juste, alors ça m'a fait du bien.
je lui ai parlé de ma problématique administrative (je sais plus si je l'ai évoquée ici ou pas), et du fait que je ne serais pas considérée comme parent isolé si le père reconnaît l'enfant, ce qui risquait me poser problème au cas où je perde une part de mes revenus (ce qui est tout à fait possible); il m'a répondu qu'il nétait pas impossible que pdfa ait envie de s'impliquer financièrement aussi si on en jugeait par ce qu'il avait dit jusqu'à présent.
moi ça me fait chier ça, mais j'avoue que si effectivement il participe psychiquement à la vie de l'enfant davantage que ce que j'avais envisagé, pourquoi pas financièrement non plus? ça ne me plaît pas quand même, ça ne me plaît pas du tout même puisque ce n'est pas ce que j'attends de lui (l'implication financière, car l'implication psychique, ça me fait plutôt plaisir malgré une sorte de vertige). je me dis que de toute façon, le problème ne se posera que si je perds mes revenus, et je me suis promis qu'en dehors de cette hypothèse, et bien que ce sera difficile (il me restera 8 ou 900 euros une fois les impôts/taxes payés), j'essaierai de me débrouiller seule.
puis j'ai fini par lui parler de diagnostic, il m'a dit qu'il n'aimait pas les diagnostics, mais que s'il fallait qu'il en pose un un jour, ce serait celui "d'état limite". j'étais surprise car les états limites sont en général ceux qui se droguent, qui boivent, et surtout vivent dangereusement, ce qui n'est pas du tout mon cas; je lui ai fait cette remarque, il m'a répondu que ça ne changeait rien à son diagnostic.
il m'a ensuite taquinée en me disant que j'étais un cas intéressant pour les psy, mais sûrement très déroutant pour une assistante sociale (car je lui ai dit que je voulais en rencontrer une pour bien cadrer les choses, et savoir où je mets les pieds)
en tout cas, il a pas paru choqué qu'un état limite (encore appelé "borderline") veuille faire un enfant, et là encore, je trouve qu'il est plutôt zen par rapport à tout ça. en fait, il ne m'a jamais retenue d'aller dans cette direction. ceci dit ça lui est arrivé de ne pas me retenir de faire des choses quii m'ont pourtant fait beaucoup de mal. mais je crois que vu qu'il y a une autre vie en cause, il aurait réagi si tout cela n'était que folie.
bref, il m'a fait du bien aujourd'hui.
du coup en rentrant, j'ai réussi à évacuer les portes qui me gênent, mettre une machine en route, ranger une partie du petit préau devant le garage (en ramassant un peu le petit bois qui me sert à allumer le feu), chercher du bois.
j'ai beaucoup de chance d'avoir un intérieur chaud, et dans lequel je peux faire du feu. tout le monde se moque en me demandant si je me sers de ma cheminée pourrie, et bien oui, je m'en sers, assez souvent, et c'est un réel réconfort, comme le chien d'ailleurs, qui, depuis que je lui ai filé son nonos me fiche une paix royale... genre j'existe même plus!! tssss, quel ingrat çui là ;-)
par contre il m'inquiète un peu car il a encore vomi (sur son coussin cette fois), peu mais quand même, et ça fait deux jours de suite. je l'ai grondé: en fait je le gronde pas quand il vomi dehors ou sur le carrelage, mais sinon je lui fais les gros yeux
et puis mon ordi s'est remis à marcher (il déconnait tout à l'heure), j'ai dépoussiéré la chaîne hifi qui remarche aussi (ouf!), j'espère queça va durer.
j'ai du mal à oublier jd, même si j'ai pas du tout envie de le voir ,si je sens l'échec à plein nez, et même si je suis dégoûtée que même un mec avec qui je prenais tant de plaisir à faire l'amour, j'ai plus de désir pour lui. je me demande quand est-ce que je vais bien pouvoir retrouver un partenaire avec qui je m'éclate au pieu tellement c'est rare dans ma vie...
bon, mais j'essaie de penser à autre chose.
je me dis que même les gosses, je les aurai fait sans m'éclater au lit, c'est super nul. heureusement que le père potentiel n'est pas nul du tout, et que c'est même plutôt une sacrée "réussite" s'il accepte d'aller jusqu'au bout. oui, je trouve qu'il est bien ce mec.
ah oui je dis "les" grossesses parce que j'ai commencé à tâter le terrain au boulot (en disant que j'étais triste de ne pas avoir d'enfants), et la secrétaire ne m'a pas découragée, au contraire, elle m'a dit qu'une de ses copines avait accouché de son premier à 40 ans, et de son second à 43. Alors j'ai de l'espoir!!
bon côté liste de trucs à faire, il m'en reste encore plein, mais chuis pas mécontente, j'en ai quand même fait pas mal.
j'ai même installé les "équerres" que j'ai achetées aujourd'hui pour pouvoir installer une mini planche qui portera tous les condiments (persil ciboulette, sel etc); les trous étaient déjà faits et les chevilles posées, mais bon.
j'ai plus qu'à trouver la planche qui va bien, et ça c'est pas gagné. encore que... hum, j'ai quelques idées tiens.
chuis complètement crevée mais j'ai pas envie d'aller me coucher, j'ai encore envie de profiter du feu, bien que la pièce soit toujours aussi sale (malgré le balai que j'ai passé tout à l'heure)
bon et puis je me dis que ça fera de la lecture à Chaos si elle s'ennuie demain ou après-demain ;-)
ça me fait penser que j'ai pas parlé de mes heures au téléphone avec erpag, xm, et très (trop) peu de fresim le motard (haha, voilà qui ne va pas manquer de l'intriguer ;-))
j'ai fait des courses après le psy, j'avais exactement cinq choses à acheter (antigel pour la voiture, foie gras, gateau au chocolat, mandarines, litchis, et j'avais oublié, sur ma liste, du beurre); je suis revenue avec 80 euros de courses. et oui... pfff
et c'est pas à cause du foie gras, j'ai pris un truc bas de gamme pas cher, juste pour la forme!
peu importe, ce que j'ai pris me convient et n'était pas inconsidéré.
le psy a été sympa et m'a rassurée. j'ai pas arrêté de parler comme une pipelette, je n'avais jamais fini, signe d'angoisse sous jacente en principe. je me suis mise à pleurer quand j'ai réalisé que si ça se trouve, pdfa ne donnerait pas suite, j'ai réalisé à quel point il était important pour moi que tout se passe en janvier, au pire en février, et sinon, qu'il faudrait tout reporter à mai ou plutôt juin.
ça peut paraître complètement idiot de l'extérieur, mais c'est lourd de sens: je voudrais au maximum éviter que l'enfant naisse en décembre ou en janvier qui sont bien trop "chargés" pour moi (anniv de ma mère + le mien, je déteste cette période juste pour ça), et je n'ai pas envie que l'enfant arrive à un moment où je me sens particulièrement lourde, et surtout "happée" malgré moi, eet même si je lutte âprement contre; je sais que je ne gagne jamais assez. ce serait même très bien qu'il ne naisse pas non plus en novembre puisque cest le moment où je commence à m'inquiéter de la fin de l'année et que ça commence à me travailler à mon insu.
pour en revenir à pdfa, le psy m'a dit qu'il n'avait pas l'air d'être du genre à parler dans le vide, et qu'il m'avait écrit des emails quand même particulièrement sérieux et impliqués, qu'il y avait donc peu de chances pour qu'il ne donne pas suite, mais qu'en revanche, très probablement, ça devait le travailler car au fond, ça lui est plutôt tombé dessus (il a écrit texto que je le prenais au "dépourvu"); qu'il lui fallait donc un peu de temps.
j'aime pas qu'on me rassure d'habitude parce que j'ai toujours l'impression que c'est "pour de faux" et pour me faire plaisir, mais là, ça sonne plutôt juste, alors ça m'a fait du bien.
je lui ai parlé de ma problématique administrative (je sais plus si je l'ai évoquée ici ou pas), et du fait que je ne serais pas considérée comme parent isolé si le père reconnaît l'enfant, ce qui risquait me poser problème au cas où je perde une part de mes revenus (ce qui est tout à fait possible); il m'a répondu qu'il nétait pas impossible que pdfa ait envie de s'impliquer financièrement aussi si on en jugeait par ce qu'il avait dit jusqu'à présent.
moi ça me fait chier ça, mais j'avoue que si effectivement il participe psychiquement à la vie de l'enfant davantage que ce que j'avais envisagé, pourquoi pas financièrement non plus? ça ne me plaît pas quand même, ça ne me plaît pas du tout même puisque ce n'est pas ce que j'attends de lui (l'implication financière, car l'implication psychique, ça me fait plutôt plaisir malgré une sorte de vertige). je me dis que de toute façon, le problème ne se posera que si je perds mes revenus, et je me suis promis qu'en dehors de cette hypothèse, et bien que ce sera difficile (il me restera 8 ou 900 euros une fois les impôts/taxes payés), j'essaierai de me débrouiller seule.
puis j'ai fini par lui parler de diagnostic, il m'a dit qu'il n'aimait pas les diagnostics, mais que s'il fallait qu'il en pose un un jour, ce serait celui "d'état limite". j'étais surprise car les états limites sont en général ceux qui se droguent, qui boivent, et surtout vivent dangereusement, ce qui n'est pas du tout mon cas; je lui ai fait cette remarque, il m'a répondu que ça ne changeait rien à son diagnostic.
il m'a ensuite taquinée en me disant que j'étais un cas intéressant pour les psy, mais sûrement très déroutant pour une assistante sociale (car je lui ai dit que je voulais en rencontrer une pour bien cadrer les choses, et savoir où je mets les pieds)
en tout cas, il a pas paru choqué qu'un état limite (encore appelé "borderline") veuille faire un enfant, et là encore, je trouve qu'il est plutôt zen par rapport à tout ça. en fait, il ne m'a jamais retenue d'aller dans cette direction. ceci dit ça lui est arrivé de ne pas me retenir de faire des choses quii m'ont pourtant fait beaucoup de mal. mais je crois que vu qu'il y a une autre vie en cause, il aurait réagi si tout cela n'était que folie.
bref, il m'a fait du bien aujourd'hui.
du coup en rentrant, j'ai réussi à évacuer les portes qui me gênent, mettre une machine en route, ranger une partie du petit préau devant le garage (en ramassant un peu le petit bois qui me sert à allumer le feu), chercher du bois.
j'ai beaucoup de chance d'avoir un intérieur chaud, et dans lequel je peux faire du feu. tout le monde se moque en me demandant si je me sers de ma cheminée pourrie, et bien oui, je m'en sers, assez souvent, et c'est un réel réconfort, comme le chien d'ailleurs, qui, depuis que je lui ai filé son nonos me fiche une paix royale... genre j'existe même plus!! tssss, quel ingrat çui là ;-)
par contre il m'inquiète un peu car il a encore vomi (sur son coussin cette fois), peu mais quand même, et ça fait deux jours de suite. je l'ai grondé: en fait je le gronde pas quand il vomi dehors ou sur le carrelage, mais sinon je lui fais les gros yeux
et puis mon ordi s'est remis à marcher (il déconnait tout à l'heure), j'ai dépoussiéré la chaîne hifi qui remarche aussi (ouf!), j'espère queça va durer.
j'ai du mal à oublier jd, même si j'ai pas du tout envie de le voir ,si je sens l'échec à plein nez, et même si je suis dégoûtée que même un mec avec qui je prenais tant de plaisir à faire l'amour, j'ai plus de désir pour lui. je me demande quand est-ce que je vais bien pouvoir retrouver un partenaire avec qui je m'éclate au pieu tellement c'est rare dans ma vie...
bon, mais j'essaie de penser à autre chose.
je me dis que même les gosses, je les aurai fait sans m'éclater au lit, c'est super nul. heureusement que le père potentiel n'est pas nul du tout, et que c'est même plutôt une sacrée "réussite" s'il accepte d'aller jusqu'au bout. oui, je trouve qu'il est bien ce mec.
ah oui je dis "les" grossesses parce que j'ai commencé à tâter le terrain au boulot (en disant que j'étais triste de ne pas avoir d'enfants), et la secrétaire ne m'a pas découragée, au contraire, elle m'a dit qu'une de ses copines avait accouché de son premier à 40 ans, et de son second à 43. Alors j'ai de l'espoir!!
bon côté liste de trucs à faire, il m'en reste encore plein, mais chuis pas mécontente, j'en ai quand même fait pas mal.
j'ai même installé les "équerres" que j'ai achetées aujourd'hui pour pouvoir installer une mini planche qui portera tous les condiments (persil ciboulette, sel etc); les trous étaient déjà faits et les chevilles posées, mais bon.
j'ai plus qu'à trouver la planche qui va bien, et ça c'est pas gagné. encore que... hum, j'ai quelques idées tiens.
chuis complètement crevée mais j'ai pas envie d'aller me coucher, j'ai encore envie de profiter du feu, bien que la pièce soit toujours aussi sale (malgré le balai que j'ai passé tout à l'heure)
bon et puis je me dis que ça fera de la lecture à Chaos si elle s'ennuie demain ou après-demain ;-)
ça me fait penser que j'ai pas parlé de mes heures au téléphone avec erpag, xm, et très (trop) peu de fresim le motard (haha, voilà qui ne va pas manquer de l'intriguer ;-))