à ma place?
ahaha hihihi ohoho, j'ai envoyer bouler marniac!!
elle se l'est pris dans les dents et elle était pas contente: elle a même claqué la porte en partant.
comment que j'étais soulagée!
ça fait je ne sais pas combien de temps que j'explique que j'ai plus le temps de m'occuper des adhérents, que j'ai bien trop de choses à faire, de réunions etc.
j'ai viré leurs emails de mon ordinateur et ils râlent parce que leur installation est merdique. mon patron les a envoyés bouler en disant que c'était pas compliqué de se procurer un ordi et une imprimante et qu'ils n'avaient qu'à se démerder.
de mon côté, quand marniac est arrivée en me disant que la bénévole qu'ils avaient ne revient plus (ça m'étonne pas, leur organisation est tellement merdique que personnellement je me serais barrée pareil à sa place si j'avais trouvé du boulot ailleurs) et que donc elle voulait me fourguer ses dossiers, j'ai dit niet.
elle a râlé en me disant qu'elle ne pouvait rien faire, que les adhérents étaient dans la merde, qu'on avait pris leur dossier et que donc ils attendaient une réponse et que donc il fallait que je m'en occupe blabla, j'ai répondu sèchement que ça faisait deux mois que j'expliquais que j'avais plus le temps, que je le disais gentiment et que je les pressais (c'est-à-dire elle et ses patrons) de faire ce qu'il fallait pour palier cette situation, et que maintenant c'était terminé, je ne prenais plus aucun dossier, que c'était plus mon problème, qu'elle n'avait qu'à voir ça avec alw (ahah, pardon c'est pas gentil de me moquer). j'ai fini par un "je veux pas savoir, tu te démerdes" bien senti.
je vais sûrement m'en prendre plein la figure un de ces jours, c'est pas possible que ça me retombe pas sur la goule. mais bon. sur le moment en tout cas, ça m'a super soulagée!!
maintenant, il va falloir envoyer bouler alw (qui ne va pas manquer de me demander de m'occuper des dossiers que marniac lui fourgue), et là encore, ça risque d'être tendu.
en tout cas, je n'ai pris personne en traître. ça fait un moment que je dis que c'est plus possible et que je ne peux plus, ni ne veux plus (car on vous dira toujours que vous pouvez: je connais bien le discours, chuis tombée dedans quand j'étais petite).
sinon ce soir y a eu une réunion importante. je n'ai pas été mise en mesure de bien étudier le dossier, alors j'ai fait la militante de base: c'est trop cher, les pauvres peuvent pas payer, vos raisons je m'en cogne.
évidemment, ça ne me satisfait pas (encore que je suis convaincue de ce que je dis quand même), mais pour le moment, je n'ai pas les moyens de faire mieux.
je suis déjà beaucoup intervenue, et je me rends (à nouveau) compte, que je ne peux pas m'empêcher de l'ouvrir. on me disait que j'étais grande gueule quand j'étais au lycée, mais finalement, c'est pas faux.
je n'ai pas squatté la parole car je ne maîtrisais pas le sujet, et j'ai toujours laissé parler ceux qui le maîtrisaient mieux.
mais ils m'ont entendue quand même! et vas y que je râle parce que la dernière fois on est restés polis donc on n'a pas été écouté. vas-y que je râle parce qu'ils nous resservent la même soupe et qu'on n'a pas avancé d'un iota. vas y que je râle parce que leur politique, quoiqu'ils en disent, est anti écolo, et surtout anti sociale.
bref. à la fin, le président me parlait directement (en gros ils s'adressait à trois ou quatre d'entre nous, les plus virulents), et à un moment où il échangeait avec un autre, je me suis même payé le luxe de partir, genre vous n'avez rien de plus à nous apporter que ce qui a déjà été dit.
j'ai sans doute fait une erreur car il faisait des propositions (merdiques hein), mais bon, flûte, j'avais piscine, et j'en ai marre de rater la piscine à cause du boulot.
pour autant, un type de la cgt m'a interpelée pour qu'on monte une action, je lui ai dit de s'adresser à mes (faux) patrons (car là, je ne travaillais pas pour mon vrai patron, même si c'était lui qui me l'avait demandé), j'ai ajouté qu'on mettrait sûrement une pétition en ligne.
ah flûte, j'avais pas dit que je créerais un blog exprès pour raconter ce genre de trucs??
tsss chuis incorrigible.
en fait, ça me paraît difficile. c'est pas un blog que je veux officiel. mais donc ça veut dire que c'est pas bien que je le fasse du boulot?? pourtant, c'est pour développer mon travail que j'aimerais bien le faire, si c'est que pour moi, je ne le ferai pas, ça n'en vaut pas la peine, ici me suffit à me défouler, c'est sûr.
alors du coup, la question se pose: puis je me permettre, dans le cadre "matériel" de mon boulot, de faire un blog personnel, mais qui parle quasi exclusivement du boulot ou plutôt de "moi et le boulot" (et en tout cas qui est là pour le développer)?
sachant que ce ne sera pas pour raconter des trucs comme ce qui précède, mais plutôt le fond des dossiers ou plus exactement (et c'est en ça que c'est personnel), ma vision des dossiers, des relations, des réunions, etc.
elle se l'est pris dans les dents et elle était pas contente: elle a même claqué la porte en partant.
comment que j'étais soulagée!
ça fait je ne sais pas combien de temps que j'explique que j'ai plus le temps de m'occuper des adhérents, que j'ai bien trop de choses à faire, de réunions etc.
j'ai viré leurs emails de mon ordinateur et ils râlent parce que leur installation est merdique. mon patron les a envoyés bouler en disant que c'était pas compliqué de se procurer un ordi et une imprimante et qu'ils n'avaient qu'à se démerder.
de mon côté, quand marniac est arrivée en me disant que la bénévole qu'ils avaient ne revient plus (ça m'étonne pas, leur organisation est tellement merdique que personnellement je me serais barrée pareil à sa place si j'avais trouvé du boulot ailleurs) et que donc elle voulait me fourguer ses dossiers, j'ai dit niet.
elle a râlé en me disant qu'elle ne pouvait rien faire, que les adhérents étaient dans la merde, qu'on avait pris leur dossier et que donc ils attendaient une réponse et que donc il fallait que je m'en occupe blabla, j'ai répondu sèchement que ça faisait deux mois que j'expliquais que j'avais plus le temps, que je le disais gentiment et que je les pressais (c'est-à-dire elle et ses patrons) de faire ce qu'il fallait pour palier cette situation, et que maintenant c'était terminé, je ne prenais plus aucun dossier, que c'était plus mon problème, qu'elle n'avait qu'à voir ça avec alw (ahah, pardon c'est pas gentil de me moquer). j'ai fini par un "je veux pas savoir, tu te démerdes" bien senti.
je vais sûrement m'en prendre plein la figure un de ces jours, c'est pas possible que ça me retombe pas sur la goule. mais bon. sur le moment en tout cas, ça m'a super soulagée!!
maintenant, il va falloir envoyer bouler alw (qui ne va pas manquer de me demander de m'occuper des dossiers que marniac lui fourgue), et là encore, ça risque d'être tendu.
en tout cas, je n'ai pris personne en traître. ça fait un moment que je dis que c'est plus possible et que je ne peux plus, ni ne veux plus (car on vous dira toujours que vous pouvez: je connais bien le discours, chuis tombée dedans quand j'étais petite).
sinon ce soir y a eu une réunion importante. je n'ai pas été mise en mesure de bien étudier le dossier, alors j'ai fait la militante de base: c'est trop cher, les pauvres peuvent pas payer, vos raisons je m'en cogne.
évidemment, ça ne me satisfait pas (encore que je suis convaincue de ce que je dis quand même), mais pour le moment, je n'ai pas les moyens de faire mieux.
je suis déjà beaucoup intervenue, et je me rends (à nouveau) compte, que je ne peux pas m'empêcher de l'ouvrir. on me disait que j'étais grande gueule quand j'étais au lycée, mais finalement, c'est pas faux.
je n'ai pas squatté la parole car je ne maîtrisais pas le sujet, et j'ai toujours laissé parler ceux qui le maîtrisaient mieux.
mais ils m'ont entendue quand même! et vas y que je râle parce que la dernière fois on est restés polis donc on n'a pas été écouté. vas-y que je râle parce qu'ils nous resservent la même soupe et qu'on n'a pas avancé d'un iota. vas y que je râle parce que leur politique, quoiqu'ils en disent, est anti écolo, et surtout anti sociale.
bref. à la fin, le président me parlait directement (en gros ils s'adressait à trois ou quatre d'entre nous, les plus virulents), et à un moment où il échangeait avec un autre, je me suis même payé le luxe de partir, genre vous n'avez rien de plus à nous apporter que ce qui a déjà été dit.
j'ai sans doute fait une erreur car il faisait des propositions (merdiques hein), mais bon, flûte, j'avais piscine, et j'en ai marre de rater la piscine à cause du boulot.
pour autant, un type de la cgt m'a interpelée pour qu'on monte une action, je lui ai dit de s'adresser à mes (faux) patrons (car là, je ne travaillais pas pour mon vrai patron, même si c'était lui qui me l'avait demandé), j'ai ajouté qu'on mettrait sûrement une pétition en ligne.
ah flûte, j'avais pas dit que je créerais un blog exprès pour raconter ce genre de trucs??
tsss chuis incorrigible.
en fait, ça me paraît difficile. c'est pas un blog que je veux officiel. mais donc ça veut dire que c'est pas bien que je le fasse du boulot?? pourtant, c'est pour développer mon travail que j'aimerais bien le faire, si c'est que pour moi, je ne le ferai pas, ça n'en vaut pas la peine, ici me suffit à me défouler, c'est sûr.
alors du coup, la question se pose: puis je me permettre, dans le cadre "matériel" de mon boulot, de faire un blog personnel, mais qui parle quasi exclusivement du boulot ou plutôt de "moi et le boulot" (et en tout cas qui est là pour le développer)?
sachant que ce ne sera pas pour raconter des trucs comme ce qui précède, mais plutôt le fond des dossiers ou plus exactement (et c'est en ça que c'est personnel), ma vision des dossiers, des relations, des réunions, etc.