déceptions
bon, j'ai passé la journée à gober les mouches, ça faisait longtemps que j'avais pas "erré" à ce point (physiquement et psychiquement). j'ai fait une sieste jusqu'à 18h30, donc forcément, je n'ai toujours pas sommeil.
j'ai passé la journée à avoir l'esprit absent, j'ignore complètement où il était (souvent avec J), à pas savoir de quoi j'avais envie, à regarder des trucs qui m'intéressaient pas du tout à la télé, à l'éteindre d'ailleurs, puis la rallumer, etc. j'ai pas arrêté de changer de place en même temps que j'ai pas bougé.
ça faisait longtemps que ça me l'avait pas fait à ce point, c'est impressionnant.
puis j'ai enfin fait le ménage dans ma chambre et changé mon matelas, dont je suis un peu déçue, mais ça va quand même. il est un peu trop grand (et donc rentre mal dans le cadre tout neuf de mon lit), mais il est ferme comme j'aime bien: ni trop, ni trop peu.
et puis après m'être enfin décidée à aller me coucher, j'ai vu la note de Quantique, qui m'a montré à quel point je suis encore à des années lumières de savoir parler aux gens sans être blessante tout en restant spontanée. c'est d'autant plus décevant que j'étais surprise de conserver autant de distances par rapport à tout ça, aux moments où j'écrivais, c'était confus, mais sans colère, sans énervement, j'avais l'impression de me contenter d'exposer ce que je pense et de faire l'effort d'essayer de l'expliquer au plus juste. alors évidemment, dans ce que je pense, il y a des jugements, et des intrusions précisément, j'aurais donc dû me douter que ça aurait des conséquences. sauf qu'elles sont arrivées tard, et d'un coup, alors ça fait bizarre.
c'est juste que si j'avais su que ça faisait tout ça, je n'aurais sans doute pas ajouté d'explications supplémentaires. je n'ai pas su traduire les signes avant coureurs.
bon, c'est comme ça. j'apprends encore et toujours.
en tout cas, du coup, je m'interroge sur le point de savoir si c'est pas ça (en plus des ragnagna) qui me rend si mollasse-pas bien en ce moment. comme si ça m'atteignait mais de façon inconsciente. car ce ne serait pas la première fois (quand je dis "ça", je parle du fait de parler et donc de penser à ma mère, d'autant que je l'ai vue y a pas longtemps).
sauf qu'en principe, quand c'est ça, je fais des rêves qui s'y rapportent, et là, c'est pas le cas, ou du moins, pas que je m'en souvienne.
c'est quand même triste de pas savoir se faire comprendre (être d'accord c'est encore autre chose), surtout sur des sujets qui tiennent à coeur, et c'est difficile de voir qu'on est tout seul à se comprendre. ce n'est pas nouveau pour moi, et ce n'est certainement pas la dernière fois que j'y suis confrontée. d'ailleurs, ça me fait beaucoup penser à mon petit frère qui, lui non plus n'est pas compris de son entourage. et ça me fait toujours plaisir de voir que je le comprends, parce que je me dis qu'il doit se sentir moins seul, mais du coup, moi aussi je me sens moins seule. bon pour ce qui concerne ma mère, il n'est pas forcément d'accord avec moi (et ça me gonfle bien sûr ;-) ), mais au moins, il comprend ce que je dis, et ça aussi ça me fait du bien.
pour ce qui me retient ici, je devrais pourtant savoir que ce ne sont pas des choses qu'on peut partager comme ça si facilement, si rapidement, et surtout, qu'il n'est jamais possible d'avancer quand l'un des deux interlocteurs au moins est dans l'émotion, ce que je n'ignorais pas et que j'aurais dû bien davantage prendre en considération. et puis, il faut que j'apprenne encore à lâcher.
j'ai déjà fait des progrès là-dessus, mais quelque part, j'espère toujours qu'un jour, le message passera, et ça, je sais que c'est une erreur. attendre quelque chose, c'est toujours une erreur, en particulier dans ce domaine. bon. je ne l'ai pas attendu trop fort, alors ça va. en tout cas, ça m'embête d'avoir été si dure, car avec sa dernière note, j'ai compris que j'avais été trop dure.
bon, le côté positif, c'est que je me suis exprimée sans colère et sans amertume, faudrait juste que j'apprenne à faire en sorte que ça se voit. j'aurais pas dû essayer d'expliquer davantage, et sans doute faire attention à ce qu'impliquait tout ce que je disais car effectivement, ça impliquait trop de choses.
bref.
en dehors de ça, ça fait plusieurs jours que j'ai envie d'en parler, je pense beaucoup à J.
mais je crois que j'en parlerai demain car je me sens enfin fatiguée.
j'ai passé la journée à avoir l'esprit absent, j'ignore complètement où il était (souvent avec J), à pas savoir de quoi j'avais envie, à regarder des trucs qui m'intéressaient pas du tout à la télé, à l'éteindre d'ailleurs, puis la rallumer, etc. j'ai pas arrêté de changer de place en même temps que j'ai pas bougé.
ça faisait longtemps que ça me l'avait pas fait à ce point, c'est impressionnant.
puis j'ai enfin fait le ménage dans ma chambre et changé mon matelas, dont je suis un peu déçue, mais ça va quand même. il est un peu trop grand (et donc rentre mal dans le cadre tout neuf de mon lit), mais il est ferme comme j'aime bien: ni trop, ni trop peu.
et puis après m'être enfin décidée à aller me coucher, j'ai vu la note de Quantique, qui m'a montré à quel point je suis encore à des années lumières de savoir parler aux gens sans être blessante tout en restant spontanée. c'est d'autant plus décevant que j'étais surprise de conserver autant de distances par rapport à tout ça, aux moments où j'écrivais, c'était confus, mais sans colère, sans énervement, j'avais l'impression de me contenter d'exposer ce que je pense et de faire l'effort d'essayer de l'expliquer au plus juste. alors évidemment, dans ce que je pense, il y a des jugements, et des intrusions précisément, j'aurais donc dû me douter que ça aurait des conséquences. sauf qu'elles sont arrivées tard, et d'un coup, alors ça fait bizarre.
c'est juste que si j'avais su que ça faisait tout ça, je n'aurais sans doute pas ajouté d'explications supplémentaires. je n'ai pas su traduire les signes avant coureurs.
bon, c'est comme ça. j'apprends encore et toujours.
en tout cas, du coup, je m'interroge sur le point de savoir si c'est pas ça (en plus des ragnagna) qui me rend si mollasse-pas bien en ce moment. comme si ça m'atteignait mais de façon inconsciente. car ce ne serait pas la première fois (quand je dis "ça", je parle du fait de parler et donc de penser à ma mère, d'autant que je l'ai vue y a pas longtemps).
sauf qu'en principe, quand c'est ça, je fais des rêves qui s'y rapportent, et là, c'est pas le cas, ou du moins, pas que je m'en souvienne.
c'est quand même triste de pas savoir se faire comprendre (être d'accord c'est encore autre chose), surtout sur des sujets qui tiennent à coeur, et c'est difficile de voir qu'on est tout seul à se comprendre. ce n'est pas nouveau pour moi, et ce n'est certainement pas la dernière fois que j'y suis confrontée. d'ailleurs, ça me fait beaucoup penser à mon petit frère qui, lui non plus n'est pas compris de son entourage. et ça me fait toujours plaisir de voir que je le comprends, parce que je me dis qu'il doit se sentir moins seul, mais du coup, moi aussi je me sens moins seule. bon pour ce qui concerne ma mère, il n'est pas forcément d'accord avec moi (et ça me gonfle bien sûr ;-) ), mais au moins, il comprend ce que je dis, et ça aussi ça me fait du bien.
pour ce qui me retient ici, je devrais pourtant savoir que ce ne sont pas des choses qu'on peut partager comme ça si facilement, si rapidement, et surtout, qu'il n'est jamais possible d'avancer quand l'un des deux interlocteurs au moins est dans l'émotion, ce que je n'ignorais pas et que j'aurais dû bien davantage prendre en considération. et puis, il faut que j'apprenne encore à lâcher.
j'ai déjà fait des progrès là-dessus, mais quelque part, j'espère toujours qu'un jour, le message passera, et ça, je sais que c'est une erreur. attendre quelque chose, c'est toujours une erreur, en particulier dans ce domaine. bon. je ne l'ai pas attendu trop fort, alors ça va. en tout cas, ça m'embête d'avoir été si dure, car avec sa dernière note, j'ai compris que j'avais été trop dure.
bon, le côté positif, c'est que je me suis exprimée sans colère et sans amertume, faudrait juste que j'apprenne à faire en sorte que ça se voit. j'aurais pas dû essayer d'expliquer davantage, et sans doute faire attention à ce qu'impliquait tout ce que je disais car effectivement, ça impliquait trop de choses.
bref.
en dehors de ça, ça fait plusieurs jours que j'ai envie d'en parler, je pense beaucoup à J.
mais je crois que j'en parlerai demain car je me sens enfin fatiguée.